

J’ai lu Harukanaru Ring, un manga sur une aspirante joshi (catcheuse japonaise) qu’on suit de ses débuts compliqués jusqu’à sa consécration en tant que top star de sa compagnie. C’est un manga assez court (4 volumes) qui prends le parti de traiter la discipline comme un sport de combat légitime, ce qui n’est pas dérangeant puisqu’il n’a pas vocation d’être biographique ou quoi. Malgré cet optique, l’auteur parvient à présenter des éléments du business comme les “turns” (passer de gentille à méchante et vice versa), ou la psychologie in-ring qui nécessite notamment de prêter attention aux réactions du public. C’est sympa.
Y a quand même un truc qui me laisse un sale gout, en dehors du fanservice à la con qui fait limite partie des meubles quand on cause de manga, c’est cette façon de justifier les abus (coups et insultes donc) subis par les jeunes femmes lors de leur période d’entraînement comme une manière de les endurcir. De la grosse connerie… Ça m’a rappelé le docu Gaea Girls sur l’école de catch de Chigusa Nagayo dans lequel on voit des gamines se manger de vrais gnons à en avoir la gueule en sang avec l’assentiment de la patronne qui voit ça d’un bon oeil, alors qu’elle-même a subi tout ça…
And let’s not forget that the ork ass-named defacer, Gutzon Borglum, was a KKK member.